Quintessence

Quintessence

Du leader cheap au leadership ...

Un jeu de mot peut il soulager tous les maux ?

Avec 0,3 % de croissance prévue en 2013, même si Christine Lagarde au FMI se réjouit
que la France reste dans le positif, il est nécessaire de parler de stagnation
et un pays qui stagne, n'avance plus !

Au delà de ce constat, la République française ne se mène pas toute seule et il
serait tant comme dirait mon ami Jean-Louis Borloo de changer de curseur.

En politique comme dans nos entreprises, les français par le taux d'abstention ou
une baisse permanente de leur motivation ont depuis bien longtemps voulu
dénoncer ses leaders "cheap" ... ce qui pourrait signifier de
pacotille.

Autant à l'armée, pour ceux qui la servirent, les galons se gagnaient à la force des
bras et au courage, autant dans notre France moderne, ce ne sont plus les bras
mais la langue qui servent le plus, pour ceux qui m'auront suivi.

Pas besoin d'aller assister au CRC à Jouy en Josas à de doctes conférences sur
l'égarement du middle management pour comprendre que certains despotes n'ont pas
hésité à émasculer, moralement heureusement, leurs troupes pour continuer à
jouir de certaines sinécures.

Voilà comment, plus déformé que formé le chef de service et même certains directeurs
ont perdu toute crédibilité dans nos organigrammes aussi bien dans le monde de
l'entreprise que celui de la politique.

Pour tous ceux qui ne sont pas devenus les mouches du coach, l'avenir s'assombrit
chaque jour davantage avec l'arrivée des jeunes générations qui ont vite fait
de déceler les impostures et surtout voir le danger auquel nous préparent les
Grands de Monde.

Le leader cheap doit disparaitre à court terme et cela passe par un cycle de
formation lourd, au delà du DIF qui était une bonne mesure , mais très peu
appliquée ... le nez dans le guidon, poussé dans les hauts régimes, ne trouvant
plus la lucidité nécessaire pour conduire les troupes, mais surtout de faire
dévier le leader qui va droit dans le mur.

Un exemple récent : vous êtes secrétaire général d'un grand parti politique avec
tous les pouvoirs, pourquoi devenir Président ?

Et
surtout, la suspicion régnant ... pourquoi ne pas rester au statu quo, puisque
de toute façon tous les pouvoirs sont dans une seule main.

Diviser , c'est régner, pour éviter un porte parole, prenons en quatre, ce qui permet
de diluer l'impact et laisser le pouvoir ... au secrétaire général !

Nous voulons du leadership, des meneurs d'Hommes et surtout des décideurs avec une
vista, la hauteur de leur rémunération doit être proportionnelle au risque pris
qui doit être sanctionné par une démission en cas d'échec.

Le Management est un mot d'origine française, alors après le Savoir et le Pouvoir,
faisons route vers le Vouloir ... impossible n'est pas français ... que Diable !

Ce charisme, cette vision souffre d'un seul manque, mais il est de taille ... le
manque d'Amour !

Aimez vous les uns, les autres ... pas si dépassé ?

 



25/01/2013
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